Guide d’initiation express à la cryptozoologie
Vous connaissez les animaux qui existent, comme les chiens, les chats et les crapauds. Vous connaissez les animaux qui n’existent pas, comme les dragons et les licornes. Mais qu’en est-il des animaux qui existent peut-être ou peut-être pas, en fait on sait pas trop ?
C’est précisément cette zone d’ombre que souhaitent éclairer les cryptozoologues. En partant d’hypothèses, de légendes locales ou de traces de pas rigolotes, ces experts de l’incertain cherchent à prouver (ou non) l’existence de certaines espèces.
Si la cryptozoologie est surtout connue grâce à ces quelques rockstars, comme le Bigfoot, le Yeti ou le monstre du Loch Ness, c’est en se plongeant dans les nombreux autres a-peu-près-nimaux que l’on voyage le plus.
On découvre ainsi :
- Le monstre marin Claude Colossal qui serait une méduse ou un dinosaure survivaliste (et non pas votre voisin haltérophile comme son nom pourrait le faire penser).
- La grenouille humanoïde de Loveland (dont l’image d’illustration a créé une nouvelle phobie chez notre équipe Multimédia).
- L’Olgoï-Khorkhoï, ver-intestin attiré par la couleur jaune et qui ne sort qu’au début de l’été. Il se différencie de l’amateur de pastis du fait qu’il sécrète son propre poison pour le projeter sur ses ennemis.
- Le Ningen, qui est plus ou moins ce qu’il se produirait si le dessin d’un enfant de 4 ans prenait vie.
- Le Basan, sorte de gros poulet cracheur de feu (mais d’un feu froid, ce qui est sûrement pratique pour plein de raisons).
La cryptozoologie a tout de même permis la découverte de véritables espèces d’animaux, comme l’okapi, “découvert” par Harry Johnston en 1901 en se basant sur les témoignages des Pygmées Mbuti.
Et si vous vous demandez à quoi peu ressembler la vie d’un pro de la cryptozoologie, on vous invite à lire la page Wikipédia de Marie-Jeanne Koffmann qui a consacré plus de 40 ans de sa vie à la recherche du yéti.